![L'hypocrisie de la diplomatie du régime algérien dans ses actions envers Damas... l'Histoire a une mémoire qui n'oublie jamais ! 1 Capture décran 2025 02 08 à 23.34.02](https://fr.aldar.ma/wp-content/uploads/2025/02/Capture-décran-2025-02-08-à-23.34.02-780x470.png)
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Dans une scène qui reflète le contraste et l’hypocrisie diplomatique algérienne, comme si l’histoire n’avait aucune mémoire et comme si elle oubliait, l’Algérie tente aujourd’hui de se présenter comme un soutien au nouveau régime syrien, elle qui, hier encore, jusqu’à ses derniers instants, soutenait le président déchu Bachar al-Assad. Elle l’a soutenu politiquement et militairement… et ce qui a été caché est encore plus grand.
Des preuves multiples montrent que l’Algérie s’est impliquée politiquement en soutenant Bachar al-Assad et militairement dans le massacre des Syriens. Il existe de nombreuses preuves à cet égard, et les Syriens eux-mêmes ne sauront jamais oublier la déclaration du ministère algérien des Affaires étrangères dans laquelle le régime d’Abdelmadjid Tebboune a exprimé son soutien total au régime d’Assad, tandis que les données montrent que certains Algériens se sont engagés dans le combat contre lui, sur ordre du régime algérien, dans une scène qui révèle les contradictions d’aujourd’hui.
En même temps, des rapports de presse ont révélé avant l’effondrement du régime d’Assad qu’un premier Algérien avait été tué alors qu’il combattait dans les rangs des factions opposées au régime syrien.
Dans la déclaration officielle, qui a été publiée par le ministère algérien des Affaires étrangères quelques heures avant la fuite de Bachar al-Assad, il a été mentionné qu’un appel téléphonique a eu lieu entre le ministre algérien Ahmed Attaf et son homologue syrien Bassam Sabbagh. L’Algérie a réaffirmé sa position « ferme » en soutenant la Syrie contre ce qu’elle a décrit comme les menaces terroristes visant sa souveraineté et sa sécurité, en référence à Hayat Tahrir al-Sham, qui représente aujourd’hui le nouveau régime en Syrie. L’Algérie, qui se présente aujourd’hui comme un allié stratégique de Damas, a exprimé sa solidarité totale avec le régime syrien déchu à l’époque, et a exprimé son soutien pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité à la demande de Damas.
L’Algérie a toujours promu une politique étrangère basée sur « l’absence d’ingérence » dans les affaires des autres pays, mais dans le cas syrien, elle a publiquement annoncé son soutien au régime de Bachar al-Assad et l’a soutenu par tous ses moyens dans l’oppression des Syriens et des révolutionnaires. D’un côté, elle a défendu officiellement le régime de Bachar al-Assad, et de l’autre, elle a envoyé des combattants algériens et du Polisario pour le soutenir dans l’extermination des Syriens.
De nombreuses preuves témoignent de la participation de certains Algériens aux combats contre les factions syriennes. La paradoxe ne se limite pas seulement aux individus, mais s’étend au niveau du discours médiatique qui a clairement soutenu Bachar al-Assad, qualifiant les factions révolutionnaires de groupes terroristes, où les médias algériens officiels ont montré de la sympathie et du soutien au régime de Bachar al-Assad.