A LA UNEACTUALITE

Escalade française contre l’Algérie : menaces concernant les visas, les droits de douane, l’aide au développement et d’autres sanctions

Escalade française contre l’Algérie : menaces concernant les visas, les droits de douane, l’aide au développement et d’autres sanctions

ALDAR/

Dans un développement grave des relations entre la France et l’Algérie, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a menacé de prendre des mesures supplémentaires après l’aggravation de la crise entre les deux pays, suite à l’expulsion de l’influenceur algérien Boualem Doualmi de la France vers l’Algérie, puis à son retour en France dans la nuit du jeudi 9 janvier.

Le ministre Retailleau a déclaré lors de sa visite dans la région de la Loire-Atlantique qu’il ne laisserait pas passer l’escalade diplomatique croissante avec l’Algérie. Il a ajouté : “Nous sommes arrivés à un point inquiétant avec l’Algérie”, soulignant que l’Algérie cherche à “humilier la France” après le retour de Doualmi sur le sol français.

Concernant la politique des visas, Retailleau a précisé que la France délivre 25 % du total des visas accordés par l’Union européenne, avec 2,5 millions de visas émis en 2023. Il a noté que l’Allemagne, qui arrive en deuxième position, a délivré 1,4 million de visas la même année, soulignant ainsi l’écart important entre les deux pays dans ce domaine. Le ministre a insisté sur la nécessité de surveiller les visas de courte durée utilisés par certains pour entrer illégalement en France après l’expiration de leur visa.

Retailleau a également abordé l’utilisation des droits de douane comme moyen de pression contre les pays qui ne coopèrent pas pour renvoyer leurs ressortissants expulsés, en soulignant qu’il faut appliquer cette politique à l’Algérie si celle-ci continue à refuser la coopération. “Nous devons utiliser ce mécanisme si l’Algérie ne coopère pas à cet égard”, a déclaré le ministre français.

Le ministre a ajouté que la France pourrait également utiliser l’aide au développement comme levier contre l’Algérie, précisant qu’il existe des pays qui reçoivent de l’aide financière de la France mais ne coopèrent pas sur les questions migratoires. “Pourquoi la France accorde-t-elle de l’aide à des pays qui ne coopèrent pas avec la politique migratoire ?”, a interrogé Retailleau, soulignant la nécessité d’utiliser tous les moyens disponibles pour changer cette situation.

Ces menaces interviennent à un moment sensible après l’escalade récente des relations entre Paris et Alger, avec la certitude que le gouvernement français prendra des mesures décisives si l’Algérie continue de refuser de recevoir ses ressortissants expulsés.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page