Les manœuvres de l’Algérie se heurtent à la position ferme et claire de la Russie, marquée par un réalisme politique et un respect de la souveraineté des États
Les manœuvres de l’Algérie se heurtent à la position ferme et claire de la Russie, marquée par un réalisme politique et un respect de la souveraineté des États
ALDAR/
Dimanche, la ville de Sotchi en Russie a accueilli la première édition de la Conférence ministérielle de Sotchi entre la Russie et les pays africains, à laquelle ont été invitées les 54 nations membres de l’ONU du continent africain. Cette initiative reflète une orientation claire de la Russie visant à renforcer la coopération avec les pays africains dans un cadre institutionnel officiel, loin des parties parallèles.
L’Algérie n’a pas été absente de l’actualité dans ce contexte, étant représentée par son ministre des Affaires étrangères. Cependant, ses espoirs de réaliser certains objectifs se sont heurtés à la position ferme et claire de la Russie, qui continue de rejeter catégoriquement toute forme de sécession ou d’entités fictives. Cette position a une nouvelle fois confirmé le refus de la Russie de reconnaître la « république sahraouie fictive », qui ne bénéficie plus d’aucun soutien ou reconnaissance sur la scène internationale, notamment après la dernière résolution du Conseil de sécurité concernant le conflit du Sahara marocain.
La conférence, présidée par le ministre des Affaires étrangères mauritanien, qui est également le président actuel de l’Union africaine, n’a invité que les pays africains reconnus par l’ONU, une démarche qui met en évidence le soutien clair de la Russie aux positions qui reconnaissent l’intégrité des États. Il est évident que ce message s’adresse à d’autres pays qui pourraient se tromper dans leur lecture des développements politiques liés au dossier du Sahara et qui vivent dans un autre monde, notamment la manœuvre algérienne.
Les grands changements observés sur la scène internationale pourraient contribuer à renforcer la prise de conscience collective du rôle central du Maroc sur le continent africain, en particulier à travers les initiatives royales soutenant l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, avec une reconnaissance internationale croissante de la marocanité du Sahara. Il ne fait aucun doute que la position russe reflète un alignement avec cette orientation, ajoutant une autre dimension stratégique au Maroc en tant qu’allié important en Afrique.
D’autre part, les réactions récentes aux tentatives du « Polisario » de s’infiltrer dans des réunions internationales comme le partenariat entre l’Afrique et la Chine, la Corée du Sud, ou encore le Forum de Bali, révèlent un rejet croissant des tentatives de manipulation de la question du Sahara, affaiblissant considérablement les complots de cette entité fictive sur la scène internationale et de son soutien algérien. Dans ce contexte, le Maroc apparaît comme un acteur clé dans les opportunités réelles de coopération entre les pays du continent, l’Europe et la Russie.
La conférence ministérielle de Sotchi constitue un jalon important dans le renforcement de la coopération entre la Russie et l’Afrique, et reflète de nouveaux équilibres saluant le rôle actif du Maroc sur le continent. Elle montre une fois de plus la détermination de la Russie à soutenir des positions marquées par un réalisme politique et un respect de la souveraineté des États.