L’Organisation du Monde islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a lancé, récemment, l’initiative “Biotechnologie pour une agriculture durable” dans le but de renforcer les connaissances et les compétences des experts et des spécialistes dans le domaine de l’utilisation de la biotechnologie.
Lancée à l’occasion d’un webinaire sur l’utilisation du potentiel du biochar pour améliorer la qualité des sols et l’agriculture durable, organisé mercredi par l’ICESCO, cette initiative a pour but de réaliser des activités scientifiques et de formation afin d’améliorer la productivité agricole et rationaliser l’utilisation des ressources naturelles, en vue de contribuer au développement de l’agriculture durable, indique l’Organisation dans un communiqué.
Cette série d’activités vise à renforcer les capacités des professionnels de l’agriculture à utiliser les mécanismes de la biotechnologie moderne pour lutter contre les parasites et les maladies, s’adapter au changement climatique, réduire la pollution de l’environnement et contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire.
Cité dans le communiqué, la cheffe du secteur des sciences et de l’environnement de l’ICESCO, Raheel Qamar, a réitéré l’engagement de l’Organisation à contribuer au développement de l’agriculture durable dans ses États membres à travers des programmes de renforcement des capacités et la promotion de l’utilisation des technologies intelligentes.
L’initiative “Biotechnologie pour une agriculture durable” met en exergue la volonté de l’ICESCO de soutenir les efforts de développement de l’agriculture durable dans le monde islamique et d’élaborer des solutions pratiques aux défis environnementaux, a-t-elle ajouté.
Le webinaire sur l’utilisation du potentiel du biochar pour améliorer la qualité des sols et l’agriculture durable a été organisé avec la participation de 80 experts du monde islamique et ailleurs, afin de débattre des récentes avancées dans le domaine de la technologie de production du biochar et de son rôle dans l’amélioration de la qualité des sols, conclut le communiqué.