Le Maroc a été élu en la personne de Latifa Yaacoubi, directrice générale de l’Agence nationale pour le développement des Zones oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), à la présidence du Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) pour un mandat de deux ans.
L’élection du Maroc à la tête de cet organe a eu lieu, mardi à Agadir, à l’occasion de la 36ème session du Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère (1-5 juillet).
S’exprimant à cette occasion, Mme Yaacoubi, qui succède à ce poste au Nigérian Adepoju Adeshola, s’est félicitée de la confiance placée en le Maroc pour la présidence du CIC-MAB, faisant part de son engagement à œuvrer de concert avec les autres membres et partenaires du Conseil pour la réalisation des différents projets dans le cadre du Programme MAB.
“Je suis honorée de cette responsabilité et pleinement engagée conformément aux Hautes Orientations Royales à raffermir les relations de coopération avec les pays membres, et à continuer sur le même élan en vue de promouvoir le développement des biosphères, sur la voie de la réalisation des Objectifs du Développement Durable”, a-t-elle souligné.
Réagissant à l’élection du Maroc à la présidence du CIC-MAB, des représentants de pays membres du Conseil ont salué la contribution notable du Royaume à la mise en œuvre des initiatives d’ordre environnemental et son plaidoyer constant pour le renforcement de la coopération régionale et internationale en la matière.
Le CIC-MAB a notamment pour mission d’orienter et superviser le Programme MAB, d’examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre dudit programme, de recommander des projets de recherche aux États et de formuler des propositions sur l’organisation de la coopération régionale ou internationale.
Le Conseil est composé de 34 États membres de l’UNESCO, élus par la Conférence générale à ses sessions ordinaires en tenant compte d’une répartition géographique équitable, de la nécessité d’assurer une rotation appropriée, de la représentativité de ces États du point de vue écologique dans les divers continents et de l’importance de leur participation scientifique au programme international.
La 36ème session du CIC-MAB s’est ouverte, mardi à l’initiative de l’UNESCO en partenariat avec l’ANDZOA, avec la participation des représentants des Etats membres et membres associés de l’UNESCO, ainsi que des représentants d’agences onusiennes et d’organisations internationales non gouvernementales.