Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a réuni, ce mardi en séance de travail, les ministres sectoriels et les responsables des entités concernées par les questions de l’énergie au Gabon pour faire le point de la situation actuelle, d’envisager un plan d’urgence et de fixer des perspectives avec la construction des projets structurants, a-t-on appris.
Infrastructures arrivées en obsolescence avec pour conséquence direct des coupures intempestives. L’offre en énergie électrique est largement inférieure à la demande nationale. Aucune ville du pays n’est épargnée par des problèmes d’énergie électrique. Des solutions avaient pourtant été trouvées avec des projets de construction de plusieurs barrages hydroélectriques, FE2 et Impératrice mais l’absence de volonté politique n’a pas favorisé l’exécution de ces différents chantiers annoncés pour certains en 2010. Une situation très préoccupante pour le Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima et son gouvernement qui s’attèle à trouver des solutions à cette problématique dont le besoin de l’ensemble du pays est estimé à 11.000 mégawatts.
La séance de travail de ce jour qui a réuni le Chef du gouvernement, les ministres sectoriels et les responsables des entités concernées par les questions de l’énergie au Gabon a permis de faire le point de la situation actuelle, d’envisager un plan d’urgence et de fixer des perspectives avec la construction des projets structurants. Mais avant la fin de ces chantiers, la situation de l’énergie électrique, comme l’a relevé le ministre chargé de l’Energie et des Ressources hydrauliques, est grave et très préoccupante.
Parmi les problèmes évoqués par le membre du gouvernement il y a celui qui a trait à l’absence du réseau inter connecté du pays dont les capacités, à travers le Gabon, restent toujours insuffisantes dans le schéma directeur de production, de transport et de distribution de l’électricité au Gabon. Toute chose qui ne permet pas une bonne fourniture en énergie aussi bien pour les ménages que pour les industriels.
Engagé dans une dynamique d’industrialisation du pays à travers des grands projets et animé par le besoin de satisfaire la forte demande de la population, le gouvernement va, pour le cas urgent, acquérir 27 groupes thermiques avant le lancement dans moins de deux ans des travaux de construction du barrage de Kinguelé Aval, de la construction cette année de la première phase de la centrale solaire de Ayemé Plaine d’une capacité de 60 mégawatts dont 30 mégawatts pour la première phase.
Tout comme la construction attendue des centrales thermiques d’Owendo, du barrage hydroélectrique de Ngoumedjin, de l’augmentation des capacités de la centrale thermique du Cap Lopez, de la centrale thermique à gaz de Mayumba, du barrage hydroélectrique de l’impératrice et celui de FE2.
Tout porte à croire que des bonnes décisions doivent être prises. Les challenges sont nombreux dans le domaine minier, forestier. Il est donc important d’avoir une vision globale à long terme dans ce secteur.
Ce d’autant plus que la production efficace de l’énergie, comme l’a si bien souligné en guise de conclusion le Premier ministre, constitue la véritable clé de l’emploi dans le pays.
