Des experts et universitaires ont débattu lors d’une journée d’étude organisée, samedi à Fès, du projet de loi de finances pour l’exercice 2024, en particulier ses dimensions économiques et sociales.
Ce débat est organisé à l’initiative du groupe de l’Union générale des entreprises du Maroc (UGTM) à la Chambre des conseillers, sous le thème: “Le projet de loi de finances pour l’année 2024 et les revendications sociales urgentes”.
Le secrétaire général de l’UGTM, Naâm Meyara a salué la décision de SM le Roi Mohammed VI de soutenir les familles nécessiteuses et pauvres, et qui a été annoncée dans le discours prononcé par le Souverain à l’occasion de l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la onzième législature.
M. Meyara a ajouté que cette initiative de SM le Roi marque le début du processus d’amélioration des revenus des classes nécessiteuses qui ne bénéficiaient d’aucun soutien par le passé, soulignant que l’UGTM poursuit ses efforts dans le cadre du dialogue social avec le gouvernement afin de répondre aux revendications des travailleurs marocains.
Les participants à cette journée ont mis en exergue le contexte de l’élaboration du projet de loi de finances, notamment le séisme d’Al Haouz et les nombreuses mesures prises pour la reconstruction des zones sinistrées, avec un budget de 120 milliards de dirhams.
Ils ont également relevé que le projet de loi de finances intervient dans un contexte marqué par le retour de la flambée des prix, notamment ceux des produits pétroliers, ajoutant que ce projet a été élaboré dans un contexte marqué par un ralentissement de l’activité économique mondiale, en particulier dans la zone Euro qui constitue le premier partenaire économique et commercial du Royaume.
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