Le ministère chinois de la Défense a déclaré jeudi que la lutte contre la corruption dans l’armée ne cesserait « jamais », interrogé sur un changement de commandement à la tête des Forces de missiles, qui incluent l’arsenal nucléaire.
« La lutte contre la corruption a obtenu des résultats remarquables et a été encore renforcée », a déclaré le porte-parole du ministère, Wu Qian, interrogé sur le sort de l’ancien commandant des Forces de missiles, remplacé en juillet.
L’armée chinoise applique « la tolérance zéro pour la corruption et les malversations », a-t-il ajouté.
« Aussi longtemps que le terrain et les conditions de la corruption existeront, notre lutte contre la corruption ne cessera jamais », a-t-il encore dit.
Fin juillet, Pékin a annoncé que l’ancien commandant de la marine chinoise Wang Houbin prendrait de nouvelles fonctions à la tête des Forces de missiles, alors que les médias faisaient état d’une enquête pour corruption.
Son prédécesseur, Li Yuchao, n’a pas été vu depuis plusieurs semaines, et les médias d’Etat n’on donné aucune explication à son remplacement.
Les Forces de missiles ont été créées en 2016 dans le cadre d’une réorganisation de l’armée chinoise, et englobent l’arsenal de missiles stratégiques du pays, tant conventionnels que nucléaires.
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