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F1: en Italie, Verstappen convoite une dixième victoire de rang record

Après avoir égalé le nombre de succès d’affilée établi par l’Allemand Sebastian Vettel, l’intouchable Max Verstappen a l’occasion de remporter dimanche en Italie une 10e victoire de rang en Formule 1, plus que tout autre pilote avant lui.

Vainqueur la semaine dernière chez lui à Zandvoort aux Pays-Bas, le Néerlandais, qui écrase la discipline, a égalé le record du quadruple champion du monde Vettel (neuf victoires consécutives) vieux de dix ans.

« Je n’aurais jamais imaginé pouvoir gagner neuf courses de suite », avait d’ailleurs savouré dimanche le pilote Red Bull, au soir de la 13e manche de la saison (sur 22). « Après neuf victoires consécutives, j’espère pouvoir continuer sur cette lancée ».

S’il échouait, les compteurs seraient remis à zéro et il faudrait pour le champion en titre attendre la saison prochaine pour espérer de nouveau battre ce record.

Dans le « Temple de la vitesse » de Monza, bien rapides – ou chanceux! – seront ceux qui parviendront à dominer l’insubmersible « Mad Max ».

Au championnat, la question n’est plus de savoir si Verstappen va être titré pour la troisième fois de sa carrière – mais plutôt quand : avant le rendez-vous de Monza, 138 points séparent Verstappen de son dauphin et coéquipier Sergio Pérez – tandis que 258 points peuvent encore être glanés sur les neuf dernières courses de la saison.

« A Monza, il s’agira surtout d’obtenir le podium que nous méritions le week-end dernier », a pour sa part défendu Pérez, le meilleur des « autres » au classement général.

En raison d’une pénalité de cinq secondes reçue pour un excès de vitesse dans la voie des stands aux Pays-Bas, le Mexicain, initialement 3e de la course, a rétrogradé à la 4e place.

Mais gare au Taureau des Asturies! Deuxième à Zandvoort, Fernando Alonso (Aston Martin) a retrouvé le chemin du podium après quatre courses de disette. A 42 ans, le double champion du monde (2005, 2006), 3e au championnat des pilotes, n’a jamais été aussi proche de sa 33e victoire en GP que cette saison.

Devant ses fans privés de titre constructeur depuis 2008 et pilote depuis 2007 (avec Kimi Raïkkönen), la Scuderia Ferrari, seulement 4e au championnat des constructeurs, visera, elle, « la perfection ».

Ou tout du moins le podium: « Charles (Leclerc) et Carlos (Sainz) sont deux des meilleurs pilotes au monde et nous nous devons de leur donner les moyens d’exprimer leur talent », a assuré le patron de Ferrari Frédéric Vasseur.

Faute de succès pour l’instant en F1 cette saison, les Tifosi attendus ce week-end à Monza pourront toutefois admirer une livrée spéciale, bariolée de jaune sur le rouge habituel, aux couleurs de l’hypercar Ferrari victorieuse des 24 Heures du Mans en juin dernier.

L’occasion aussi « de célébrer l’ADN de l’entreprise en matière de course automobile » – le jaune étant la couleur originelle de la Scuderia.

Le tracé lombard pourrait aussi être le moment de voir briller un outsider, comme l’Australien Daniel Ricciardo en 2021, qui avait offert à McLaren son premier succès depuis 2012.

Désormais titulaire chez AlphaTauri en lieu et place du Néerlandais Nyck de Vries, Ricciardo manquera cependant la manche italienne. Victime d’une fracture à une main lors des essais vendredi dernier à Zandvoort, il sera de nouveau remplacé par le Néo-Zélandais Liam Lawson.

Chez les Français, Pierre Gasly aura certainement en tête le GP d’Italie 2020, théâtre de sa première victoire dans la catégorie reine – au volant d’une AlphaTauri.

S’il n’a depuis plus jamais remporté de Grand Prix, le Normand a signé le week-end son premier podium avec l’écurie Alpine, qu’il a rejointe en début de saison. Profitant de la pénalité infligée à Pérez, il a récupéré la 3e place, apportant du baume au coeur à l’équipe française qui traverse une passe difficile.

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