La décision de l’Etat d’Israël de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur son Sahara est une position qui vient consacrer une vérité évidente, en l’occurrence le fait historique que le Sahara a toujours été marocain, a affirmé, le Grand Rabbin de Casablanca, Joseph Israël.
Avec la reprise des relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël, il est « normal que M. Benjamin Netanyahu reconnaisse que le Sahara est marocain. C’est une vérité et quelque chose d’évident », a déclaré à la MAP M. Joseph Israël, également président de la Chambre hébraïque au tribunal de première instance de Casablanca.
A cet égard, il a tenu à souligner la sagesse, la finesse et la clairvoyance des actions diplomatiques de SM le Roi Mohammed VI, qui « puisent leur source dans la bonté et le bon cœur » du Souverain, rappelant par la même occasion le génie de Feu SM Hassan II, qui a pu, grâce à la Marche verte, récupérer les provinces du Sud sans verser une goutte de sang.
Tout en élevant des prières au Tout-Puissant pour préserver SM le Roi et lui accorder longue vie, le Grand Rabbin a mis en avant les efforts déployés par le Souverain pour le développement, la prospérité et le bonheur de Son pays et Son peuple, tant de confession musulmane que juive.
« Les Marocains de confession juive ont toujours vécu en harmonie et en symbiose avec leurs patriotes musulmans », et avec la reprise des relations entre les deux pays notamment avec des vols directs, les Marocains juifs de l’extérieur auront l’occasion de visiter avec plus de faciliter leur patrie, a-t-il relevé.
Selon M. Joseph Israël, le retour des relations maroco-israéliennes a « porté bonheur aux Marocains de confession juive », et permettra de consolider davantage les relations humaines entre les Marocains d’ici et d’ailleurs, outre l’aspect économique avec la promotion de la coopération économique particulière le tourisme et les investissements.
Et de conclure qu' »on est fiers au Maroc de disposer d’une chambre hébraïque qui prononce les sentences au nom de SM le Roi », un acquis bien propre à la singularité du modèle marocain dans la mesure où même en Israël, il n’y a que le tribunal civil laïc.
ALdar : LA MAP