Une rupture de jeûne (Iftar) œcuménique a été organisée, jeudi, à la Résidence du Royaume à Stockholm, sous le signe du « Maroc, terre de coexistence pacifique entre les religions et carrefour des civilisations ».
Cet Iftar, qui a coïncidé avec la célébration de la Mimouna, fête juive de tradition purement marocaine, a été initié par l’Ambassadeur du Maroc en Suède, Karim Medrek, et marqué par la présence du ministre suédois des Affaires Étrangères, Tobias Billström, ainsi que des représentants des trois religions monothéistes, en l’occurrence celle de l’archevêque de Suède, Martin Modéus, de plusieurs Ambassadeurs, et des membres de la Société Civile suédoise.
Soulignant la particularité du Maroc, pays profondément pluriel et lieu de brassage des cultures et des civilisations, M. Medrek a mis l’accent sur l’impératif de promouvoir les valeurs d’ouverture, de tolérance et de dialogue, prônées tant par l’islam et qui sont au cœur de l’identité marocaine.
L’Ambassadeur a indiqué, dans ce sens, que le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants et garant du libre exercice des cultes, a toujours été et restera attaché à une approche religieuse modérée, fondée sur des principes universels, dont l’acceptation de l’autre et le respect du pluralisme.
Et de soutenir qu’au Maroc la cohabitation entre les religions est une réalité, comme en témoigne l’existence dans différentes villes du Royaume à la fois de mosquées, d’églises et de synagogues.
Rappelant, à cet égard, la spécificité marocaine du vivre-ensemble entre musulmans et juifs, qui caractérise le Royaume depuis des siècles, M. Medrek a mis en avant l’apport de la culture juive au patrimoine national, ainsi que les liens historiques et l’attachement indéfectible qu’entretient la communauté juive marocaine à travers le monde avec son pays d’origine.
La célébration de la Mimouna est une fête qui rend hommage au bon voisinage entre juifs et musulmans pendant plusieurs siècles au Maroc, a précisé le diplomate marocain à ses convives, mettant en avant, ainsi, la communion judéo-musulmane qui a toujours marqué les rapports entre marocains de confessions juive et musulmane dans les différentes villes du Royaume.
Pour leur part, les invités présents ont relevé la particularité du Royaume en tant que terre de paix et son histoire millénaire de cohabitation pacifique entre les différentes confessions, où les valeurs de tolérance et de dialogue interreligieux et interculturel ont, toujours, prévalu.
Ils ont, par ailleurs, affirmé que l’organisation d’un tel évènement ne fait que consacrer cette tradition de tolérance et du vivre ensemble et cet esprit d’ouverture prôné par le Maroc, lieu de rencontre des civilisations, précisant à cet égard, qu’il va sans dire que le Royaume est connu et reconnu pour la cohabitation harmonieuse qui y règne entre musulmans, juifs et chrétiens.
Les invités ont estimé, qu’à l’heure actuelle, le vivre-ensemble, le respect mutuel et la coexistence s’imposent, plus que jamais, au regard des défis et des incompréhensions qui persistent de nos jours, en s’inspirant du Maroc, pays précurseur en matière de l’ouverture sur l’Autre et de dialogue interreligieux.
ALdar : LA MAP