
ALDAR/ Iman Alaoui
La génération Z marocaine se fait entendre. Frustrée par des années de services publics défaillants, de chômage et de promesses non tenues, elle a choisi la rue pour réclamer reconnaissance, dignité et opportunités équitables.
Face à ces mobilisations, l’absence de dialogue officiel est frappante. Mehdi Ben Saïd, ministre de la Communication, semble plus absorbé par les matchs de son équipe locale que par l’écoute des jeunes et l’analyse de leurs revendications.
La répression sécuritaire n’apporte pas la stabilité. Les exemples internationaux montrent que la force seule exacerbe les tensions et transforme de simples revendications en crises nationales.
La jeunesse marocaine ne cherche pas à affaiblir l’État, elle exige seulement d’être reconnue et impliquée dans l’avenir du pays. Ignorer sa voix ou privilégier les loisirs personnels à la gestion d’une crise sociale majeure pourrait coûter cher au Maroc, qui aspire à jouer un rôle régional et international de premier plan.