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Bolton entre les mains du FBI : la chute d’une carte de pression longtemps utilisée par le régime algérien et le Polisario

ALDAR / Iman Alaoui

Ce matin, des agents du Bureau fédéral d’enquête américain (FBI) ont perquisitionné la résidence de John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, dans le cadre d’une enquête portant sur la conservation de documents classifiés à son domicile. Mais au-delà de l’aspect strictement juridique, cette opération met en lumière une dimension politique : la disgrâce d’une figure que l’Algérie a longtemps utilisée comme relais de son hostilité envers le Maroc.

Pendant des années, Bolton s’est distingué par sa proximité avec l’agenda du régime algérien. Il n’a jamais hésité à reprendre à son compte un discours favorable au Front Polisario, usant de son influence à Washington pour plaider des thèses séparatistes en totale contradiction avec les réalités historiques et juridiques confirmant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Tout en prétendant défendre le “droit international”, il n’aura été en réalité qu’un instrument au service des calculs des généraux algériens sur la scène américaine.

L’opération visant Bolton revêt ainsi une portée symbolique forte : elle révèle la fragilité du pari algérien sur des personnalités marginalisées aux États-Unis, dont le poids dans la prise de décision est désormais quasi nul. Alors que le Maroc consolide progressivement ses partenariats stratégiques avec Washington, Alger s’accroche à des voix isolées comme celle de Bolton, vite emportées par des procédures judiciaires et des scandales personnels.

Dans le même temps, le régime algérien continue de dilapider des millions de dollars en faveur de groupes de pression à Washington et en Europe pour tenter de promouvoir une cause déjà discréditée. L’affaire Bolton confirme que cette “carte” est brûlée, et que la voie des généraux vers une quelconque influence extérieure est aujourd’hui totalement obstruée — tout comme elle l’est sur le plan interne, en raison de crises politiques et économiques successives.

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