ALDAR / Sarah El Oukili
Le parc du Lac de l’Oulfa s’apprête à rouvrir ses portes au grand public, retrouvant ainsi sa place en tant qu’espace naturel et récréatif attirant les familles issues de divers quartiers de Casablanca, notamment El Hay Hassani, Oulfa, Lissasfa, ainsi que plusieurs zones avoisinantes dont la mémoire collective reste fortement attachée à ce lieu emblématique.
Ce projet, qui figure parmi les principaux axes du plan d’action de la Commune de Casablanca, a été mis en œuvre grâce à un partenariat actif avec le Conseil de la région Casablanca-Settat et le soutien de plusieurs institutions nationales. Il vise à redonner vie à l’un des espaces verts les plus emblématiques de la ville, longtemps laissé à l’abandon, offrant ainsi un souffle environnemental tant attendu par la population locale.
Beaucoup d’habitants se remémorent avec nostalgie les jours où la « Dayat El Oulfa », anciennement connue sous les noms de “Ferrara” ou “Schneider”, constituait un refuge familial, accueillant les pique-niques du week-end et les moments de souvenirs joyeux. Aujourd’hui, ce lac renaît avec une vision renouvelée, respectueuse de l’esprit du lieu et attentive aux aspirations des nouvelles générations.
L’implication décisive de Madame la Gouverneure de l’arrondissement Hay Hassani a été essentielle pour faire avancer ce projet, en plus d’un travail collaboratif impliquant divers acteurs locaux et institutions publiques. Ce projet met en lumière l’importance de la synergie institutionnelle pour la réussite des initiatives de développement urbain.
Ce projet est attendu pour avoir un impact positif non seulement sur les plans écologique et récréatif, mais également sur le plan social, en ravivant les liens entre les habitants et en rétablissant la relation du citoyen avec les espaces publics.
Le Lac de l’Oulfa n’est pas qu’un simple projet écologique. Il s’agit d’un acte de réappropriation de la mémoire collective et d’une ouverture vers de nouveaux horizons pour une ville en quête d’équilibre entre le béton et la verdure, entre le passé et l’avenir.
