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Un soutien international croissant à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie : un consensus mondial pour mettre fin au conflit régional

Un soutien international croissant à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie : un consensus mondial pour mettre fin au conflit régional

Rabat / Iman Alaoui

La question du Sahara marocain connaît récemment une dynamique internationale croissante, traduisant un consensus grandissant en faveur de la marocanité du Sahara et de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc comme unique solution politique pour mettre fin à ce conflit régional qui perdure depuis des décennies.

Depuis le début de l’année 2025, des avancées diplomatiques majeures ont été enregistrées, notamment le retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de l’entité autoproclamée « République sahraouie ». En tête, le Ghana qui a annoncé en janvier 2025 son retrait de cette reconnaissance, renforçant ainsi l’élan du soutien international et orientant le conflit vers une résolution sous souveraineté nationale marocaine.

Ce soutien se manifeste à travers plus de 116 pays dans le monde, soit plus de 60 % des membres des Nations Unies, qui réaffirment leur attachement à la solution proposée par le Maroc via l’initiative d’autonomie. Parmi les soutiens majeurs, les États-Unis d’Amérique ont renouvelé leur appui total à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, affirmant que l’autonomie est la seule voie pour une résolution juste et durable du différend.

La France a également réitéré ses positions constantes exprimées à plusieurs reprises en 2024, tandis que les pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que plusieurs nations d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie centrale, ont souligné leur soutien à l’initiative marocaine.

En Europe, des pays tels que l’Espagne, la France, l’Estonie et la Hongrie ont renouvelé leur position favorable à la marocanité du Sahara. Par ailleurs, deux nouveaux États, la Croatie et la Moldavie, ont rejoint les rangs des soutiens, considérant l’initiative d’autonomie comme la solution la plus sérieuse au conflit. La Hongrie a adopté des mesures concrètes en élargissant sa présence diplomatique dans les provinces du Sud, traduisant une montée de l’engagement international sur le terrain.

De son côté, la Slovénie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a exprimé son soutien à l’initiative d’autonomie lors d’une rencontre entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères slovène, Tanja Fajon, soulignant que cette initiative représente la base appropriée pour résoudre le différend.

Cette dynamique internationale traduit des changements tangibles sur le terrain, avec des rencontres bilatérales tenues à Laâyoune entre le Maroc et la Côte d’Ivoire ainsi que le Libéria, visant à renforcer le développement socio-économique dans le cadre des initiatives royales destinées à connecter les pays du Sahel et le Maroc à l’océan Atlantique, ainsi que des projets stratégiques comme le « gazoduc Afrique-Atlantique ».

Par ailleurs, les provinces du Sud accueillent régulièrement des délégations étrangères à la recherche d’opportunités d’investissement, accompagnant la montée en puissance du développement et renforçant la situation économique et sociale des populations locales.

Dans l’ensemble, cette dynamique internationale constitue un appel clair aux Nations Unies et à toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités pour mettre fin à ce conflit, abandonnant les positions rigides qui ne reflètent plus la réalité politique et diplomatique actuelle. Le temps semble désormais tourner vers une résolution définitive de ce dossier à travers une solution fondée sur la souveraineté marocaine et l’intégrité territoriale, renforçant la stabilité et le développement dans la région.

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