
ALDAR / Analyse
Le spectre du terrorisme plane à nouveau sur la ville marocaine de Smara, après une seconde attaque lancée par les milices du Polisario depuis la zone tampon située à l’est du mur de sécurité, soulignant ainsi que cet espace hors de contrôle est devenu de facto une zone dangereuse, servant de base arrière pour des opérations hostiles menaçant la sécurité nationale du Maroc.
Bien que cette attaque n’ait pas fait de victimes humaines, elle a été suivie d’une réponse marocaine ferme et rapide sur le terrain. Toutefois, cet incident relance les inquiétudes quant aux menaces persistantes émanant de cette zone censée être démilitarisée, conformément à l’accord de cessez-le-feu.
Or, la réalité sur le terrain démontre que le Polisario a transformé cette zone en entrepôt d’armes et en point de déploiement de ses milices armées, en violation flagrante de la légalité internationale et des résolutions onusiennes.
Cette escalade remet au centre des débats la position du Maroc, qui plaide pour l’annexion de la zone tampon, estimant qu’elle ne constitue plus un espace neutre, mais une menace directe contre l’intégrité territoriale du Royaume et la sécurité de ses citoyens. À l’image de l’intervention décisive menée au poste frontière de Guerguerat en 2020, appuyée par la communauté internationale, de nombreux observateurs considèrent qu’il est temps de reconsidérer le statut de cette zone et de mettre fin à l’inaction qui permet au Polisario de semer l’instabilité.
Alors que les Nations unies sont appelées à agir fermement pour préserver le cessez-le-feu et sanctionner les violations, Rabat dispose désormais du droit légitime d’annexer la totalité de ses territoires et de les libérer de toute présence illégale, en conformité avec sa souveraineté et la protection de ses citoyens.
La répétition de ces attaques, dans un climat de silence international préoccupant, ne laisse plus de place à l’hésitation. L’annexion de la zone tampon devient une option stratégique inévitable si les provocations armées persistent. Tout retard dans le traitement de ce dossier risque de compromettre les avancées de développement et la stabilité qui caractérisent aujourd’hui les provinces du sud du Royaume.