A LA UNEMONDE

Le régime algérien imprudent et la dure réalité : quand le couscous devient une affaire qui occupe toute l’Algérie

ALDAR / Analyse

Dans une scène qui ne suscite que moquerie et pitié, un ministre algérien est intervenu au parlement pour tenir des propos dénués de tout logique et objectivité, affirmant que le Maroc « a profité de la décennie noire pour s’emparer du couscous algérien ». Cette déclaration absurde ne reflète que l’ampleur de la crise psychologique et politique que traverse l’Algérie sous un régime incapable, dépourvu de toute vision ou capacité à gérer son pays de manière responsable.

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Alors que l’Algérie souffre de crises économiques étouffantes, de protestations sociales croissantes et d’une corruption qui ronge les institutions de l’État, ce régime se voit contraint de fuir la réalité à travers des tentatives étranges de détourner l’attention en inventant des ennemis imaginaires et des crises qui n’existent que dans l’imaginaire des dirigeants au pouvoir. L’allégation du vol du couscous, ce plat populaire qui est un héritage marocain authentique depuis des millénaires, illustre à quel point ce régime est déconnecté de toute conscience culturelle ou historique, et constitue une exacerbation de la politique d’ignorance et de désinformation qu’il utilise pour masquer son échec.

Ces déclarations traduisent une tendance nationaliste étroite et imprégnée d’ignorance, dont le seul but est de détourner l’attention de l’échec catastrophique que connaît le régime interne en Algérie, au lieu de faire face à des problèmes réels tels que le chômage, l’effondrement économique et la détérioration des libertés. Transformer le couscous en un objet de conflit politique et symbolique n’est rien d’autre qu’un ridicule envers l’intelligence d’un peuple tout entier, et un témoignage d’échec d’un régime qui tente continuellement de semer la discorde et de déformer l’image de son voisin oriental.

Il est évident que l’Algérie traverse une profonde crise d’identité, manifestée dans sa tentative risible d’attribuer le patrimoine culturel marocain à ses propres ressortissants, comme si cela pouvait la dispenser du manque de réalisations politiques, économiques ou culturelles dignes de mention.

Cette fuite en avant, à travers l’invocation de différends et une escalade médiatique absurde, ne mènera qu’à davantage d’isolement et de tensions régionales, d’autant plus que la région tout entière a aujourd’hui plus que jamais besoin de coopération et de dialogue pour mettre fin à des décennies de conflits artificiels qui ont épuisé ses peuples.

Ce régime algérien n’est plus capable de cacher sa maladie chronique interne, ayant choisi de rejeter toutes ses crises sur les autres et de transformer même les questions les plus simples en guerres symboliques sans aucun profit. Et ce sont les citoyens algériens eux-mêmes qui paient le véritable prix de ce jeu politique absurde et impitoyable.

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