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Un collectif de journalistes africains lance une nouvelle ère : L’Afrique parle d’elle-même et pour son avenir

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À un moment charnière de l’histoire des médias africains, la ville de Cotonou a accueilli, le mercredi 7 mai 2025, la première réunion officielle du Collectif des Journalistes Africains au sein du cadre du Communauté du destin partagé du Sud global (AJC-SGDC), lors d’un webinaire qui a rassemblé une élite de professionnels des médias venus des quatre coins du continent.

La rencontre a débuté par des discours affirmant que la bataille médiatique est devenue essentielle dans la lutte pour la dignité et le développement, et que « la voix du Sud global » doit se faire entendre haut et fort dans les forums internationaux. Aujourd’hui, les médias ne sont plus de simples vecteurs d’information, mais de véritables armes civilisationnelles et stratégiques, aussi cruciales que l’économie ou la politique.

Dans ce contexte, les intervenants ont insisté sur le fait que l’Afrique, en tant que « berceau de l’humanité », mérite d’être présentée au monde sous son véritable jour, loin des clichés véhiculés par certains médias occidentaux. Car malgré les souffrances endurées – esclavage, colonisation, et exploitation néocoloniale – le continent reste riche de ressources naturelles et stratégiques majeures, faisant de lui un acteur incontournable de l’avenir de la planète.

Les propos du président chinois Xi Jinping ont été rappelés : il qualifie l’Afrique de « terre d’espoir du XXIe siècle », affirmant que « la modernisation du continent africain est une condition essentielle à la modernisation du monde ». Une vision qui traduit la conviction que le sort de l’humanité est intimement lié au progrès d’un continent qui détient 30 % des réserves mondiales de bauxite, 60 % de manganèse, 75 % de phosphate, 85 % de platine, 80 % de chrome, 60 % de cobalt, 30 % de titane, 75 % de diamants et 40 % d’or.

Mais la véritable richesse de l’Afrique, comme l’ont souligné les participants, réside dans sa population, qui atteindra 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050, dont la moitié aura moins de 25 ans. Ce potentiel humain considérable peut devenir un moteur de transformation, à condition d’être valorisé et soutenu par une conscience éclairée et des médias équitables.

Dans un monde dominé par les « guerres de troisième et quatrième génération » – menées à travers les mots, les images et l’information – le Collectif des Journalistes Africains a affirmé la nécessité de constituer un front médiatique engagé pour les causes du Sud global, afin de dénoncer les manipulations informationnelles et les formes contemporaines de domination culturelle. Car perdre la bataille de l’information, c’est compromettre la bataille du développement, voire mettre en péril la souveraineté et l’identité des peuples.

En conclusion, la séance s’est achevée sur un triple mot d’ordre :
Vive le Collectif des Journalistes Africains pour le destin partagé du Sud global !
Vive l’unité des peuples du Sud global !
Vive l’Afrique !

Par ces paroles, une nouvelle phase de conscience et de responsabilité a été inaugurée dans le parcours médiatique du continent. Son titre : L’Afrique parle d’elle-même et pour son avenir.

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