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Dans une tournure remarquable des événements, faisant suite à un article controversé publié par le Washington Post, un prestigieux centre de recherche basé à Washington a émis une série de recommandations stratégiques visant à redéfinir l’approche américaine vis-à-vis de la question du Sahara marocain.
Parmi les principales propositions formulées, figure l’appel à une accélération de l’ouverture d’un consulat américain dans les provinces du sud du Maroc. Une telle démarche est perçue comme un geste concret de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, et un levier pour renforcer la coopération bilatérale ainsi que la stabilité régionale.
Le rapport insiste également sur la nécessité de reconsidérer la manière dont les acteurs de la région sont perçus et traités sur la scène internationale. À ce titre, le centre recommande que le Front Polisario soit officiellement désigné comme une organisation terroriste, en raison de ses liens jugés douteux et de ses activités susceptibles de menacer la sécurité et la paix régionales.
Le message venu de Washington semble désormais clair : les États-Unis affichent un soutien croissant à la souveraineté marocaine sur le Sahara et se montrent déterminés à restreindre l’influence des groupes perturbateurs dans la région. Ce positionnement pourrait bien annoncer une réorientation profonde de la diplomatie américaine en Afrique du Nord, posant les jalons d’un nouvel équilibre régional plus stable et durable.