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Tebboune reconnaît, de sa propre bouche, la réalité du système de santé algérien : échec et promesses vides

ALDAR / Analyse

Le président algérien illégitime et symbolique, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que les patients algériens ne se rendraient plus en France pour se soigner, mais seraient orientés vers la Belgique ou la Turquie.

Cette déclaration, faite lors de son entretien avec le quotidien français Libération, met en lumière les échecs chroniques du secteur de la santé en Algérie, et souligne davantage la crise que vivent les citoyens d’un pays qui prétend œuvrer pour le progrès et le renouveau.

Il n’est pas surprenant que les citoyens algériens rencontrent de nombreuses difficultés pour obtenir des soins de santé de base dans leur propre pays. Malgré les budgets colossaux alloués au secteur de la santé, la réalité reste amère dans les hôpitaux et les centres médicaux, qui manquent d’équipements modernes et de médecins spécialisés.

Cette situation a poussé de nombreux citoyens à chercher des soins à l’étranger, la France étant souvent le choix privilégié, en raison des relations historiques et culturelles qu’elle entretient avec l’Algérie.

Mais ce qui semble être une reconnaissance, de la part de Tebboune, de l’incapacité de l’Algérie à fournir des soins de santé adéquats à ses citoyens soulève des interrogations sur les priorités du gouvernement et les projets de réformes dont il parle à maintes reprises.

Pourquoi orienter les patients vers la Belgique ou la Turquie au lieu d’améliorer les infrastructures sanitaires locales ? Cette décision reflète-t-elle un échec gouvernemental à mettre en œuvre les plans de santé qu’il a promis ?

Alors que de nombreux pays arabes et africains cherchent à développer leurs systèmes de santé et à améliorer la qualité des services médicaux pour leurs citoyens, il semble que l’Algérie ait pris une voie complexe, où ses efforts se limitent à ouvrir les portes du pays aux patients souhaitant se rendre à l’étranger, au lieu d’améliorer la situation intérieure.

La déclaration est choquante, mais au final, le citoyen algérien reste la première victime dans cette équation.

Le gouvernement algérien continuera-t-il à rejeter la faute sur les circonstances et les pressions extérieures, ou prendra-t-il des mesures sérieuses pour réformer le système de santé et garantir l’équité sanitaire pour ses citoyens ? La réponse est entre les mains des responsables, mais les indicateurs actuels ne laissent pas présager un changement imminent.

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