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Après l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas le 19 janvier, l’ancien président américain Donald Trump a suscité une large controverse en proposant un plan visant à transférer les habitants de la bande de Gaza vers des pays voisins comme l’Égypte et la Jordanie, sous prétexte de leur offrir des « lieux plus sûrs ».
Malgré le rejet catégorique de cette proposition par Le Caire et Amman, Trump a insisté, dans des déclarations faites jeudi, sur le fait que ces deux pays accepteraient d’accueillir les réfugiés palestiniens, ignorant ainsi leurs positions officielles opposées à toute expulsion forcée des habitants de Gaza.
Lors d’une interview, Trump a été interrogé sur sa réaction face à l’opposition de l’Égypte et de la Jordanie, et s’il envisagerait de leur imposer des pressions économiques, comme des droits de douane, pour les obliger à accepter son plan. Il a répondu en disant : « Ils le feront… Nous leur offrons beaucoup, et ils le feront ».
Cette déclaration intervient après les affirmations du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du roi jordanien Abdallah II, qui ont réaffirmé officiellement leur rejet de tout plan visant à expulser les Palestiniens de Gaza, insistant sur la nécessité de trouver une solution politique à la crise plutôt que de l’aggraver par des propositions inacceptables.