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La Justice Transitionnelle au Maroc : Une Vision Royale pour une Histoire Commune et un Avenir Durable, Une Expérience Inspirante et Réussie pour les Arabes et l’Afrique

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À l’occasion du vingtième anniversaire de la création de l’Instance Équité et Réconciliation, le roi Mohammed VI a adressé un message solennel aux participants du séminaire international sur la justice transitionnelle, dans lequel il a souligné la dimension pionnière de cette expérience marocaine, qui représente un modèle unique dans le traitement de l’héritage des violations des droits de l’homme. La justice transitionnelle au Maroc est apparue comme un projet stratégique visant à corriger les erreurs du passé et à renforcer la transition démocratique à travers une approche globale fondée sur les valeurs de réconciliation nationale, d’équité et de développement durable.

Le discours royal a posé les bases qui ont fait de la justice transitionnelle un moyen de consolider l’État des institutions et de protéger les droits et libertés. Le roi a insisté sur l’importance de lire l’histoire nationale de manière franche, sans honte ni sentiment d’infériorité, ce qui a permis aux Marocains de dépasser leur passé et de se tourner vers un avenir plus prometteur. Il a mis l’accent sur le fait que l’expérience de la justice transitionnelle n’était pas seulement un outil de réparation, mais une approche réformatrice durable comprenant des réformes institutionnelles et constitutionnelles étendues. Il a également souligné la dimension développementale de cette expérience, en particulier à travers la réalisation de la justice spatiale et la lutte contre la marginalisation des régions les moins bénéficiaires du développement.

Dans le contexte régional et international, le roi a affirmé que l’expérience marocaine était devenue un modèle à suivre, ayant contribué à établir les concepts de justice transitionnelle dans le monde arabe et en Afrique, ce qui a fait du Maroc un acteur clé dans le développement de ces mécanismes. Malgré les réalisations de la monarchie, le roi a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir une protection durable des droits et des libertés, soulignant l’importance de l’équilibre entre droits et devoirs, ainsi que de la collaboration entre l’État et la société pour ancrer la culture des droits de l’homme.

La justice transitionnelle au Maroc n’est pas seulement une étape corrective, mais un projet national global qui reflète une vision royale perspicace pour la construction d’un État démocratique basé sur la pluralité, les droits de l’homme et l’équité territoriale, tout en garantissant la participation de tous les acteurs dans la définition de l’avenir.

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