ALDAR
Le 29 avril dernier, à Paris, l’opposant et blogueur algérien Amir Boukhors, plus connu sous le nom d’Amir DZ, a été enlevé, déclenchant une enquête de la police judiciaire française.
L’objectif de cette enquête est d’identifier les commanditaires de cet enlèvement, ainsi que ses auteurs qui se seraient déguisés en policiers français. Cette méthode rappelle les pratiques troubles utilisées par les généraux algériens durant la décennie noire des années 90, vers lesquels un doigt accusateur est déjà pointé.
Cet enlèvement a suscité une vive préoccupation, tant au niveau national qu’international, quant au respect des droits de l’homme et à la sécurité des opposants politiques. Les autorités françaises sont sous pression pour faire toute la lumière sur cette affaire et pour traduire les responsables en justice.
Amir Boukhors est connu pour ses prises de position critiques à l’égard du gouvernement algérien et pour son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme. Son enlèvement soulève donc des questions importantes sur la liberté d’expression et la sécurité des militants politiques en Algérie et à l’étranger.
En attendant les résultats de l’enquête, la communauté internationale continue de suivre de près cette affaire, dans l’espoir que la vérité éclatera et que justice sera rendue pour Amir Boukhors et sa famille.