Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) s’est inquiétée de la propagation du choléra et de la diarrhée aqueuse aiguë en Somalie, soulignant que des fonds supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour faire face à cette crise. Il y a une semaine, près de 4.400 cas et 54 décès avaient été enregistrés dans près de la moitié de tous les districts de Somalie depuis le début de 2024, a indiqué OCHA dans un communiqué diffusé mercredi par le service de presse onusien à New York. Plus de 60% des décès concernent des enfants de moins de 5 ans, a précisé la même source. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre de cas signalés en Somalie cette année est trois fois supérieur à la moyenne des trois années précédentes. Ce pays de la Corne de l’Afrique fait déjà partie des régions les plus gravement touchées par le choléra et la diarrhée aqueuse aiguë.
« L’ONU et ses partenaires humanitaires travaillent avec les autorités sanitaires somaliennes pour intensifier les efforts de préparation et d’intervention, conformément à un plan d’action de six mois qui nécessitera près de 6 millions de dollars », a ajouté la même source.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires déplore de graves pénuries de doses de vaccin oral contre le choléra, soulignant que des fonds supplémentaires sont nécessaires de toute urgence.
L’appel humanitaire de cette année pour la Somalie n’est financé qu’à hauteur de 10%, seuls 150 millions de dollars ayant été reçus sur les près de 1,6 milliard de dollars nécessaires, selon OCHA.
