Au moins 21 personnes sont mortes en trois jours au Tadjikistan en raison des pluies torrentielles ayant entraîné des coulées de boue, chutes de pierres et glissements de terrain, selon un nouveau bilan des autorités de ce pays d’Asie centrale.
« Il y a 21 morts » dans trois villes du centre du Tadjikistan, a indiqué à l’AFP une porte-parole du comité des Situations d’urgence du Tadjikistan, ex-république soviétique frontalière notamment de l’Afghanistan et de la Chine.
D’après la même source, 17 personnes ont perdu la vie à Vakhdat, deux à Roudaki et deux à Varzob, trois villes situées en périphérie de Douchanbé, capitale de ce pays d’une dizaine de millions d’habitants. Aucun blessé n’a été recensé à ce stade.
« Il y avait un pont et une digue, la pluie a déclenché des coulées de boue et a tout emporté », raconte à l’AFP Choukhrat Matchidov, habitant rencontré par l’AFP non loin de Vakhdat.
« Demain l’école commence, nous n’avons pas de route, comment les 430 élèves vont-ils pouvoir aller à l’école ? », s’inquiète-t-il, alors que derrière lui, des femmes et des enfants traversent une rivière sur un arbre posé en travers du courant.
Lundi, le comité des Situations d’urgence avait fait état d’un premier bilan de 13 morts après ces pluies diluviennes et averti du risque élevé de nouveaux glissements de terrain, coulées de boue et chutes de pierres.
« Les coulées de boue représentent environ 40% des catastrophes naturelles au Tadjikistan, chaque année des gens meurent à cause de ça », a déclaré mercredi à l’AFP un général de brigade du ministère des Situations d’urgence, Djamched Kamolzoda.
« Le gouvernement se charge du rétablissement des infrastructures endommagées, comme les routes et les ponts et soutient la population touchée en distribuant de la nourriture et des produits non alimentaires », a-t-il ajouté.
Le Tadjikistan, pays pauvre et montagneux, est régulièrement en proie à des catastrophes naturelles meurtrières. En février, 19 personnes avaient péri dans des avalanches.
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