La préfecture d’arrondissements d’Aïn Chock (Casablanca) dispose de 22 établissements publics assurant l’enseignement préscolaire, avec une moyenne d’au moins deux classes pour chaque école, a affirmé la directrice provinciale de l’Education nationale, Bouchra Aarif.
La généralisation de cet enseignement dans les établissements relevant de la direction provinciale s’inscrit dans le cadre de la mise œuvre de la stratégie régionale visant à améliorer la qualité du préscolaire, a souligné Mme Aarif lors d’une visite effectuée à l’école primaire Ibn Al Moqaffaa.
La visite à cet établissement, érigé sur une superficie de 2.258 m² et comprenant 14 salles de cours, a été l’occasion de voir de près les deux salles dédiées au préscolaire, administré au profit de 64 enfants répartis en groupes de 15 enfants et ce, dans le strict respect des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus (Covid-19).
En vertu de son plan d’action et en coordination avec l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Casablanca-Settat, la direction a réhabilité 46 classes et équipé plus de 36 autres, a précisé M. Aarif, notant que ces classes sont situées aux quartiers de Lamkansa, Sidi Maârouf et Aïn Chock.
La direction a aussi procédé à la réhabilitation du Centre de ressources du préscolaire dans l’objectif d’améliorer la qualité de cet enseignement, particulièrement en matière d’équipements et de ressources humaines, a-t-elle poursuivi.
Le Centre, dont les travaux de rénovation ont nécessité des financements de 200 mille dirhams débloqués par l’Académie régionale, permet la mise œuvre du programme de formation adopté par la direction et qui concerne cette année plus de 100 éducatrices des enseignements public, traditionnel et privé.
D’après des données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), le préscolaire couvre une grand partie du territoire de la préfecture d’arrondissement d’Ain Chock, avec 1.225 enfants dans le secteur public, 3.400 dans l’enseignement traditionnel et 4.000 dans les écoles privées.