A LA UNEMONDE

Le Maroc et la Chine renforcent leur partenariat à travers un prêt vert de 200 millions de dollars pour l’adaptation climatique

ALDAR/ Iman Alaoui

La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), dont le siège est à Pékin et dont la Chine est l’un des principaux membres fondateurs, s’apprête à accorder un prêt de 200 millions de dollars au Royaume du Maroc, afin de soutenir ses efforts face aux effets du changement climatique et de renforcer ses projets liés à l’économie verte. Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme international auquel participe également la Banque mondiale avec un apport de 350 millions de dollars, en plus de la contribution du gouvernement marocain, portant ainsi l’enveloppe financière totale du programme à environ 900 millions de dollars.

Ce nouveau financement met l’accent sur le renforcement des infrastructures climatiques, notamment par l’acquisition de radars modernes pour l’alerte précoce et la surveillance des phénomènes météorologiques extrêmes, ainsi que par le développement de systèmes de contrôle de la qualité de l’air et le soutien à des projets dans le domaine des énergies renouvelables. Il vise également à consolider les capacités des coopératives agricoles dans les zones oasiennes, à encourager la culture de plantes résistantes à la sécheresse comme le cactus, l’arganier, l’olivier et le palmier dattier, en plus de la réhabilitation des systèmes d’irrigation traditionnels et de l’amélioration de la durabilité des ressources hydriques.

Cette initiative de financement porte une empreinte chinoise marquée à travers le rôle de l’AIIB et s’aligne sur la vision du Maroc qui ambitionne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45,5 % d’ici 2030, conformément à ses engagements internationaux. Elle ouvre également de nouvelles perspectives pour renforcer le partenariat maroco-chinois dans les domaines du développement vert et de l’économie durable, consolidant ainsi l’image des deux pays en tant que partenaires stratégiques capables de concevoir des modèles innovants face aux changements climatiques.

Le prêt de l’AIIB ne constitue pas seulement un soutien financier, mais reflète également la confiance de la Chine et de ses institutions financières dans la capacité du Maroc à mener des projets pionniers dans la région. Il offre au Royaume un nouvel élan pour consolider sa position en tant que pôle régional dans le domaine de la durabilité et de l’attraction des investissements environnementaux. Ainsi, le partenariat maroco-chinois devient un exemple concret de la manière dont la coopération Sud-Sud peut se transformer en un véritable levier pour atteindre le développement climatique et promouvoir l’économie verte.

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